
Le cinéma est toujours la plus belle évasion quand il provoque chez le spectateur une jubilation intérieure qui cause un sourire béat, une tendresse pour les personnages, une admiration sans bornes pour les interprètes, et une envie d’aller au-delà du générique de fin.
François Ozon ne m’a pas toujours fait vibrer avec notamment un « 8 femmes » un peu surcoté, alors que « Frantz », « Grâce à Dieu » et « Jeune et Jolie » étaient beaucoup plus excitants. Mais avec « Mon Crime », il réalise son film le plus charmeur, le plus enjoué, le plus savoureux dans sa façon subtile d’évoquer la condition féminine des années 30, alors que notre époque se déchire dans des débats abscons autour de la question.
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