La vitesse ne m’a jamais fait vibrer. Elle me fait plutôt peur, et je ne ressens aucune montée d’adrénaline à appuyer lourdement sur la pédale de droite. Je fuis les courses automobiles que je considère comme une débauche inutile de carburant et d’énergie pour attribuer le premier prix à un pilote qui est nécessairement le plus fou du circuit.
Mais ce mépris de la vitesse ne m’exclut pas du monde de l’automobile. Les belles voitures, les carrosseries rutilantes, les chromes qui brillent, et tout ce qui fait d’une automobile l’expression du génie humain, tout cela me parle, me séduit, m’émoustille. L’automobile, comme aventure humaine, est un beau voyage. C’est ce à quoi nous convie le film Le Mans 66. Continuer la lecture de Le Mans 66, concentré de testostérone…