La Fontaine, notre contemporain…

Cela a 350 ans, mais cela sonne toujours aussi juste…

Un Savetier chantait du matin jusqu’au soir :
C’était merveilles de le voir,
Merveilles de l’ouïr; il faisait des passages,
Plus content qu’aucun des Sept Sages.
Son voisin au contraire, étant tout cousu d’or,
Chantait peu, dormait moins encor.
C’était un homme de finance.
Si sur le point du jour, parfois il sommeillait,
Le Savetier alors en chantant l’éveillait, Continuer la lecture de La Fontaine, notre contemporain…

Blandices

Ah le joli mot que voilà… Rare et littéraire. Les blandices sont tout ce qui peut flatter le goût, conquérir l’esprit ou exciter les sens. Des éloges, des caresses ou des flatteries en somme. Ainsi, la femme entreprise pourra répondre à l’importun « Au large avec tes blandices, je ne mange pas de ce pain-là… » Une façon élégante de couper court à toute tentative d’approche.

Elles assurent les filles du Canal…

Helen, Livane et Karine… Trois filles qui chantent sur scène pour un petit concert intimiste dans le quartier du canal. Une sortie rare qui vous fait apprécier d’habiter au centre de Paris. Là où ça bouge…

Trois filles, trois styles, trois voix… Et un plaisir multiplié par trois. Car elles étaient toutes épatantes.

Charme, humour, séduction, énergie, créativité, joie, entrain et tendresse… Elles ont usé toutes les armes Continuer la lecture de Elles assurent les filles du Canal…

« The Danish Girl » : troublante…

Un film sur l’identité sexuelle et la difficulté d’être homme quand on se sent femme. Voilà un sujet un peu racoleur et très politiquement correct. Au vu de la réalisation conventionnelle, très soignée dans l’image, à la limite du maniérisme, on pouvait craindre un film sans âme, si ce n’est de soutenir lourdement la cause transexuelle. Mais rien de tout cela… Le film est d’abord l’histoire d’un couple heureux qui, à la suite d’un simple jeu de déguisement, va voir l’homme dériver lentement Continuer la lecture de « The Danish Girl » : troublante…

Ode au grand Schmitt ( 2 )

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Comment raconter « La Nuit de Feu » ? Ce livre est le récit autobiographique d’une expérience. Une expérience personnelle qui a façonné la personnalité de l’auteur, alors qu’il était jeune adulte. Une aventure forte, de celles pour lesquelles plus rien n’est comme avant…

Schmitt fait, en effet, dans ce livre le récit de sa rencontre avec Dieu. Pas moins que cela !… Il est vrai que Schmitt n’en est pas à son premier coup d’audace. Dans son livre « L’évangile selon Pilate », paru en 2000,  il racontait la vie de Jésus à la première personne du singulier. Mieux ne vaut pas se rater quand on prend un pari aussi radical. Il l’avait pourtant gagné haut la main…

Ce nouveau livre prend une tournure plus intime. Continuer la lecture de Ode au grand Schmitt ( 2 )

Ode au grand Schmitt ( 1 )

Ils sont très peu nombreux dans son cas. Emile Zola, Agatha Christie, Alfred Hitchcock, Woody Allen, Martin Scorsese, Clint Eastwood et quelques autres… Des auteurs prolixes, abonnés à l’excellence qui, au fil du temps, sont devenus proches, familiers, voire quasi indispensables. Ils ont créé un univers d’empathie et de confiance tel, que leur création s’apparente à celui d’une marque. Une marque qui rassure au moment du choix, tant l’offre est large et le temps du lecteur-spectateur précieux. On ne va plus voir tel film, on va voir le dernier Woody Allen !… Un tel comportement du public est un vrai bâton de maréchal pour les quelques happy fews qui en bénéficient.

Alors, imaginez un moment classique au sein d’une famille Continuer la lecture de Ode au grand Schmitt ( 1 )

Accointance

Tout le monde se vante d’avoir des accointances. C’est même un gage de réussite sociale. Mais les accointances ne sont pas des connaissances comme les autres. Ce sont des relations privilégiées, toujours de haut niveau, dont on espère tirer des avantages ou des intérêts divers. Autrement dit : jouez de vos accointances, vous deviendrez leurs obligés… Ah que les relations humaines sont jolies et désintéressées…

 

Il y a 100 ans : Verdun…

l’Ossuaire de Douaumont désert…

Verdun : la mère de toutes les batailles…

Il y a cent ans, jour pour jour, les troupes basées à Verdun se réjouissaient : leur coin de front était plutôt calme…

Mais le 21 février 1916, les troupes allemandes lancèrent une vaste offensive après un tir d’artillerie préparatoire d’une intensité ravageuse. Ce fut le début de la plus grande bataille de la guerre de 14-18. La bataille de tous les superlatifs : 715.000 morts français et allemands (sans compter les blessés ) durant les 10 mois qu’elle dura ; l’artillerie la plus forte jamais utilisée jusque là ( 1225 canons allemands lors de l’attaque ), artillerie qui Continuer la lecture de Il y a 100 ans : Verdun…

Comme à Gravelotte…

Beaucoup de choses peuvent tomber « comme à Gravelotte » : la pluie, les coups ou les ennuis… L’expression provient de la Guerre de 1870, et de la bataille de Gravelotte où le 18 Août 1870, une bataille indécise a eu lieu entre Français et Allemands. Les balles et les obus d’artillerie étaient tellement denses que toute notion de déplaisir intense a été, par la suite, rattachée à Gravelotte. Quand on voit le village de Gravelotte, sur un vaste plateau lorrain au dessus de Metz, on comprend que nos pauvres soldats n’avaient guère moyen de se cacher. Ils n’avaient d’autre choix que de tirer sur l’ennemi, créant de fait une jolie expression populaire.

Rencontre magique avec un homme d’exception…

Le hasard fait parfois bien les choses. Alors que nous étions sur le chemin du retour à Paris après un réveillon entre amis dans les Hautes Alpes, nous avons fait une escale dans un site, paraît-il, très beau : Notre Dame du Laus.

Notre Dame du Laus est un haut-lieu de pèlerinage catholique, puisque la Vierge y serait apparue à une jeune bergère à la fin du XVIIème siècle. Nous avons trouvé le lieu superbe, entouré de son cirque de montagnes. Cela valait assurément le détour.

De manière très opportuniste, nous avons suivi une messe qui commençait dans la belle église de ce village. Et là, enchantement ! Continuer la lecture de Rencontre magique avec un homme d’exception…

Bonne Année 2016 à tous !

Mon blog naît avec la nouvelle année… Ce sera donc mon outil de communication préféré pour communiquer avec tous mes proches et tous les autres.

Excellente année à tous ! Puisse 2016 vous apporter paix, amour et sérénité. Dans le monde de brutes qu’a révélé l’année 2015, nous trouverons sûrement des petits moments de concorde pour vivre la nouvelle année, sans stress, ni crainte…

Essayons de renforcer les liens qui nous réunissent, les liens de solidarité, d’entre-aide et d’amitié qui sont seuls susceptibles de nous faire traverser les folies du monde avec quiétude.

Comptez sur moi en cette nouvelle année pour vous divertir, vous sensibiliser sur les belles choses qui passent dans mon périmètre immédiat, et pour échanger sur ce qui me semble important à une bonne perception du monde.

Et n’oubliez pas qu’au delà de nos écrans impersonnels, rien ne vaut un bon déjeuner, un pot à la terrasse d’un café ou une soirée entre amis pour vivre le meilleur de ce que 2016 va nous offrir…

Haut les coeurs ! Le monde sera ce que nous en ferons…

Bernard 

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« Nous Citoyens » : une belle aventure !

Jamais je n’aurais cru faire de la politique… Je suis cash, peu diplomate, impétueux parfois. Des qualités qui n’en sont pas pour l’engagement politique. Cela ne m’empêche pas d’avoir des idées et de vouloir participer aux débats autour de la gestion de la cité. La mauvaise gestion des fonds publics me fait hurler depuis près de vingt ans. Je me souviens Continuer la lecture de « Nous Citoyens » : une belle aventure !

Allumelle

Une allumette est la lame d’une épée ou d’un couteau. Voilà un mot bien poétique pour désigner un outil qui peut semer la mort. Mais « porter l’estocade de son allumelle » est décidément une jolie périphrase. On peut mourir de ce coup-là. On succombe d’abord à la beauté des mots…

 

Histoire de bagnoles…

Lu dans l’Autojournal n° 948 du 24 décembre 2015 :

« La Peugeot 508 me fait penser à ces vieilles dames qui ont été désirables et tentent de le rester : pathétique »… ( Stany Meurer )

Il me fallait la presse automobile pour réaliser que j’étais amateur de vieilles dames. Qui l’eut cru ? Je roule, en effet, en 508 SW Féline depuis décembre 2012. Une « vieille dame » dynamique, confortable, sobre et pas m’as-tu-vu pour deux sous. Bref, Continuer la lecture de Histoire de bagnoles…

Blog de Bernard ; traits d'humeur sur l'actualité