Ce mec est fou… Fou, délirant et prodigieux dans l’improvisation.
Verino se produit au Grand Point Virgule pour son second spectacle, et ça dépote !… Ce comique de Nancy a pris son nom de scène du golfeur Severiano Ballesteros dont le patronyme est proche du sien : Olivier Balestriero. Il a fait ses classes chez Ruquier dans l’émission « on ne demande qu’à en rire » où il trustait régulièrement les meilleurs classements. Cela faisait longtemps que je m’étais promis d’aller le voir. Je n’ai pas été déçu…
Cela faisait trois ans que l’on attendait son nouvel album : il est sorti enfin !!!…. Agnès Obel nous gratifie d’un joli cadeau musical avec « Citizen Of Glass » qui est, une fois de plus, somptueux… Laissez-moi le temps de bien le découvrir; je crois que je vais l’aimer autant que les deux premiers.
C’est en 2010 que j’ai découvert cette chanteuse danoise qui vit à Berlin, à l’occasion de son premier disque « Philarmonics ». Tout de suite le charme a opéré. Une voix qui flotte dans une nuage musical, comme suspendue. Une mélodie douce comme de la soie. Une impression de pureté et d’absolu. On s’évade dans les airs comme un oiseau. Cette fille a une voix qui vous rend heureux.
Bon, soyons précis, avec ce titre de journaliste à deux sous, je suis un peu racoleur : il ne s’agit pas d’un faussaire, mais d’un copiste. Un copiste, tout ce qui a de plus officiel, de tableaux anciens. La copie se fait sur des toiles, identifiables comme « copie » aux rayons X, dont les dimensions sont au moins de +/- 20% par rapport à l’original.
Le décor ainsi campé, c’est très facile de se laisser emporter par le travail de cet orfèvre du pinceau. Patrick a un talent incroyable pour reproduire la patte d’un grand sur des tableaux qui vous bluffent tout autant que l’original. Quelle qualité incroyable que de pouvoir reproduire le beau aussi aisément !
Dans la vie de tous les jours, c’est une jeune femme discrète. Une prof de chant qui exerce son métier avec légèreté. Avec passion aussi…
Elle est adorée des enfants avec lesquels elle arrive à créer une folle complicité ( « venez les enfants, nous allons faire guili guili à la guitare » ). Les adultes ne l’aiment pas moins, surtout quand elle arrive à extraire en chacun le troubadour qui sommeille, pour faire de ses élèves des sosies d’Abba ou du Big Bazar de Michel Fugain. Elle leur apprend aussi avec une patience évangélique à maîtriser le swahili, le wolof ou le russe le temps d’une chanson. Les vocalises, les exercices de respiration, les petits jeux a capella, tel est le rituel de ses cours de chant. Elle accompagne au piano, donne le « la » des basses, des altos et des sopranos pour un résultat mélodieux qu’elle n’aura de cesse de peaufiner par la suite. C’est une prof douce et souriante, une parfaite et zélée petite ouvrière de la ruche musicale. Un ange, en quelque sorte…
C’est le chantre des fleurs… Le peintre qui a peint le plus de bouquets, pas loin de cinq cents tableaux, sur des toiles qui, pour la plupart, ont pris le chemin de l’Angleterre. Les Anglais adorent les fleurs, c’est bien connu…
Henri Fantin-Latour ( 1836-1904 ) revient nous montrer son jardin par une superbe exposition au Musée du Luxembourg. Elle mérite le détour, assurément. D’abord, parce que ses fleurs sont merveilleuses. Ce n’est pas de l’impressionnisme ( il considérait la chose avec mépris ), mais un classicisme très abouti. On a sous les yeux des fleurs plus vraies que nature. Tout y est : des pensées, des roses, des pivoines, des marguerites… Et ici ou là Continuer la lecture de Fantin-Latour : natures mortes et portraits sans vie…→
Séminaire la semaine dernière d’un grand assureur européen. L’occasion d’échanger avec quelques professionnels sur l’environnement des marchés. Le lieu est enchanteur, le temps est au beau fixe et la cuisine raffinée. Mais l’ambiance est tendue. Tout le monde ne parle que d’une chose : l’article 21 Bis du projet de Loi Sapin 2 qui va permettre aux assureurs de suspendre le rachat des contrats d’assurance-vie, plus particulièrement des fonds en Euro, en cas de situation extrême. Chacun s’interroge : n’est-ce pas là les premières gouttes d’un orage qui s’annonce ?
Dans l’assistance, les adeptes des fonds en Euro ne sont pas nombreux. Mais, au fur et à mesure du séminaire, ils vont perdre leurs dernières illusions.
Christelle Chollet, retenez ce nom… Chollet comme la ville, mais avec deux « l », les ailes qu’elle a sur scène… C’est une artiste qui a déjà percé avec son précédent spectacle, « L’Empiafée ». Pourtant elle n’a pas encore la notoriété qu’elle mérite car cette Toulousaine de 44 ans est une bête de scène. Une jolie bête de scène…
Il faut la voir chanter, danser, sauter, raconter des histoires, prendre son public à parti, le tout en talons hauts de 10 cm. C’est un enchantement ! On est complètement bluffé par l’énergie que dégage sur scène cette fille qui outre une grande artiste, est une athlète authentique.
Il s’appelait Harmenszoon van Rijn. Heureusement pour nous, il est rentré dans la postérité par son seul prénom : Rembrandt.
Assurément, le plus célèbre des Hollandais qui fait l’objet d’un véritable culte chez nos amis bataves. C’est aussi un de mes peintres préférés car le « clair obscur » dont il est le maître, trahit à mes yeux le mieux le talent d’un artiste. Maîtriser les jeux d’ombres et de lumière est en peinture, comme en littérature ou dans le cinéma, la clef pour passer du statut de belle oeuvre à celui de chef d’oeuvre.
Le Musée Jacquemard-André a eu la bonne idée de faire une exposition « Rembrandt intime ». Il a fait venir des tableaux du monde entier. Certes, c’était impensable de faire venir à Paris la fameuse « Ronde de nuit » ou la non moins célèbre « leçon d’anatomie ». Mais comme le musée parisien a lui-même dans sa propre collection trois tableaux du maître ( fructueux objets de prêts futurs ), l’exposition a réussi à faire une jolie rétrospective de l’artiste. Courez-y vite, il y a là des tableaux qu’on n’a pas souvent l’occasion de voir. Continuer la lecture de Le Hollandais magnifique→
Que vaut l’honneur d’une nation ? Très cher, sans doute, mais pour les Etats Unis, le prix est exorbitant… C’est ce qui transparaît d’un reportage passionnant de la chaîne du câble Planète + sur l’assassinat de JF. Kennedy le 22 Novembre 1963.
On croit tout savoir sur cette histoire. Mais ce reportage nous en dit plus. Il s’appuie sur l’excellente contre-enquête de Howard Donahue, reprise après sa mort par Colin McLaren pour nous donner une version totalement nouvelle d’un des événements les plus marquants du siècle passé.
Les deux enquêteurs ont refait l’enquête, en révélant de manière indiscutable l’existence de deux tireurs. Et leur analyse balistique des balles tirées les a amenés au constat que le deuxième tir provenait apparemment de la voiture d’accompagnement des garde-du-corps du Président ( ? ).
Paris est une fête… Sous le soleil ardent de ce mois d’août, c’est une belle occasion de le (re)découvrir.
Dans ces moments de canicule, la tentation est grande de se rapprocher de l’eau. De la Seine notamment, ce fleuve qui irrigue la capitale dans la plus parfaite indifférence des Parisiens. Sauf quand il sort de son lit comme en juin et nous le regardons alors avec inquiétude.
Aussi, pour marquer la fin des vacances, nous avons décidé d’être « OFF ». Le temps d’une nuit.
Emmanuel Faber, Dirigeant de Danone, patron revendiquant sa foi chrétienne, donne un discours à la cérémonie des remises de diplômes d’HEC. Un petit bijou iconoclaste d’une profondeur incroyable.
La preuve en image que les patrons du CAC40 ne sont pas les caricatures de Plantu, en costume trois pièces et gros cigares.
Je suis fan de l’auto-stop du XXIeme siècle. Cela fait plus de trois ans que j’offre de partager ma voiture à des inconnus pour éviter de voyager seul. Jusqu’à présent toujours en tant que conducteur, mais je crois que je suis bientôt mûr pour être un simple voyageur.
Soyons honnête, l’argument du partage des frais a pu jouer, au départ, dans mon adhésion à Bla Bla Car. En bon Lyonnais qui aime payer la juste valeur des choses, j’étais le premier à vitupérer contre le prix exponentiel des péages ( un des grands scandales de la République ! ). Mais depuis que je pratique le co-voiturage, je suis moins vindicatif sur l’APPR ou sur Cofiroute : j’ai découvert les voyages souriants…
Dans le domaine des placements, 2016 ne s’annonce pas comme un crû exceptionnel. En dehors des actions US en légère hausse, tout est mal orienté. La baisse est générale. Le ralentissement économique mondial se fait sentir dans tous les compartiments : obligations, actions européennes, actions des pays émergents, matières premières… Les gérants, dans le monde, se grattent la tête pour trouver du rendement aux capitaux qui leur sont confiés. Déjà près de 30% des obligations émises dans le monde rapportent un rendement négatif. Nous vivons une période absolument unique dans l’histoire économique.
A voir d’urgence par tous les cinéphiles et tous les démocrates !… « Dalton Trumbo » est un joyau. Il mêle un joli message de tolérance, couplé à de beaux moments de solidarité familiale, à une rétrospective des milieux du cinéma pendant les années noires du maccartisme. On y découvre surtout la forte personnalité de Dalton Trumbo, un scénariste qu’il était urgent de réhabiliter. Bryan Cranston incarne Dalton avec brio, tout à la fois révolté et sage face à la chasse aux sorcières communistes dont il est victime. Le contexte historique est parfaitement rendu, avec quelques images d’actualité qui sont saisissantes. Mais c’est surtout Continuer la lecture de « Dalton Trumbo » : quand la création est bridée…→
Saisissant !!!… La lecture des critiques sur Allo-Ciné du film « Merci Patron » est une excellente analyse sociologique de la population française. Voilà un film qui a provoqué un nombre incroyable de critiques, sur le registre « J’adore » ou « Je déteste » qui ne laisse guère la place à des commentaires nuancés. C’est du coup très intéressant de prendre le temps de lire chacune de ces critiques. Et sans doute plus instructif que d’aller voir le film…
Que retenir de ce face-à-face des adorateurs et des contempteurs du film de François Ruffin ? Hélas, une réalité bien ancrée : le concept de lutte des classes est toujours le modèle de pensée d’une large partie de nos concitoyens ( faut-il le rappeler, le film s’affiche avec une note globale de 4,5 sur 5, ce qui le place parmi les chefs d’oeuvre du cinéma, aux côtés du « Parrain », de « Gran Torino », de « La liste de Schindler » ou même de « 12 Hommes en colère » ( ??? ) ).
Rien n’est mieux que la marche à pied pour découvrir une région. Le cheminement tranquille du marcheur est, à mes yeux, le meilleur tempo pour s’imprégner de son environnement. A pied, vous ne laissez rien passer. Le moindre paysage se révèle à vous, en évoluant imperceptiblement au rythme de vos pas. Comme un diamant qui tournerait vers vous chacune de ses facettes pour donner une image d’ensemble pleine et entière. Ainsi les gentianes du bord de chemin participent aussi bien à la plénitude du moment que les superbes vues d’ensemble à partir d’un point haut. La mousse d’un arbre, le lit asséché d’une rivière, les ruines d’une vieille bâtisse en pierre, le chant d’un rossignol, le petit mur qui jalonne le sentier… Tout concourt à donner au marcheur un atout primordial, celui de communier avec cette nature dont nos vies sédentaires nous tiennent si éloignés.