Le film est surtout un bain de jouvence pour replonger dans ses jeunes années. Qui ne se souvient pas de cette finale 1980 incroyable où le nom du vainqueur semblait l’enjeu d’une rivalité entre les dieux ? Apollon du côté de Borg, demi-Dieu viking vénéré des filles qui était d’un calme olympien. Dionysos du côté de McEnroe, roi de la folie et de la démesure qui promenait une réputation de sale gosse mal élevé, « superbrat » pour les English, soit « sale morveux ».
Je me souviens bien de ce match et de son indécision totale. Sans doute un des plus grands matchs de tennis de tous les temps. Fallait-il en faire un film, selon cette mode tyrannique du biopic qui veut remettre en image toutes les célébrités passées? Continuer la lecture de Borg/McEnroe : duel au sommet…