Carol est un très joli film sur la rencontre de deux femmes dans les années 50. Un film qui parle d’amour, un amour difficile car s’opposant à la convention sociale de l’époque. Un film, du coup, tout en retenue avec deux personnages qui se dévorent des yeux, mais semblent hésiter à plonger dans les délices des amours saphiques. Cate Blanchett est d’une finesse incroyable et Rooney Mara est aussi très convaincante dans le rôle d’une jeune fille timide, prise par l’amour comme un lapin dans les phares d’une voiture. Le jeu des deux actrices permet de combler le caractère assez vide de l’histoire. Hélas pour moi, mon adhésion à ce film a été perturbée par le fait Continuer la lecture de Carol-Adèle : on les aimes toutes les deux…
Archives de catégorie : Cinema
« El Clan » : glacial à souhait…
Après le savoureux « les Nouveaux Sauvages », le cinéma argentin nous revient avec « El Clan ». J’aime l’idée que des films d’Amérique du Sud sans grandes vedettes puissent traverser l’Atlantique. En l’espèce, « El Clan » mérite assurément le détour. Une plongée dans l’Argentine des années immédiatement postérieures à la dictature, quand les barbouzes se sentaient encore libres de s’adonner à leur occupation favorite : l’enlèvement crapuleux avec rançon. Une activité que Puccio, ancien membre de la sécurité intérieure, pratique en famille, comme une activité respectable. Sauf que les enlèvements se terminent toujours Continuer la lecture de « El Clan » : glacial à souhait…
« Encore Heureux » : a far-fetched humour…
Sujet de concours : « Peut-on rire de tout ? Un produit peut-il placer l’immoralité en tête de gondole ? Vous avez une heure trente »… Benoît Graffin nous rend une copie bien dans l’air du temps avec ce film qui parle de crise, de chômage longue durée et de petites combines pour survivre. Sans le moindre misérabilisme, car le ton reste enjoué et léger, avec une Sandrine Kimberlain lumineuse qui lutte avec courage, et un Edouard Baer lunaire, déraciné, viscéralement optimiste… C’est brutal de réalisme, mais assez plaisant… Cependant le film oblique bientôt vers Continuer la lecture de « Encore Heureux » : a far-fetched humour…
Natalie Portman à contre-emploi…
J’y suis allé pour Natalie Portman. Une fille féminine et fluette qui semble sur le papier une erreur de casting. On la voit, en effet, plus dans les ballerines de Black Swan que dans des bottes avec éperons. Et puis, les westerns se font rares sur les écrans. Ils ont le goût des premières émotions audiovisuelles et de « la ( regrettée ) dernière séance » d’Eddy Mitchell. Mais ce western est loin des John Ford. Il serait plus dans la lignée des Sergio Leone et des Clint Eastwood, avec un Ouest authentique, violent, crade et brutal. Il n’y a pas de poésie Continuer la lecture de Natalie Portman à contre-emploi…
« The Danish Girl » : troublante…
« L’Hermine » : vive le Danemark….
« L’Hermine » est un joli nom. Fabrice Lucchini un acteur plus vrai que nature dans un rôle de magistrat, dur et coriace. Sidse Babett Knudsen une actrice Continuer la lecture de « L’Hermine » : vive le Danemark….
« Le Goût des Merveilles » : à déguster sans modération
Du cinéma bonheur ! Un bonbon acidulé qu’on laisse fondre avec un infini plaisir… « Le goût des merveilles » a le malheur de sortir Continuer la lecture de « Le Goût des Merveilles » : à déguster sans modération
« Demain » : le must du moment…
Ce film est frais comme une oasis au milieu du désert. Face à la montée des températures, on peut hausser les épaules Continuer la lecture de « Demain » : le must du moment…
« L’homme irrationnel » rend triste…
Un Woody Allen crispant, c’est rare !… La faute à une histoire un peu alambiquée où l’immoralité n’est pas comme dans « Match Point » la conséquence d’un banal arbitrage sentimental, mais plutôt un jeu cynique apparaissant Continuer la lecture de « L’homme irrationnel » rend triste…
« L’Odeur de la Mandarine » : subtil comme un parfum…
Brillantissime !… « L’odeur de la mandarine » se déguste à la petite cuillère, comme du caviar. Des petites perles de sentiments entre un homme et une femme qui se cherchent, s’apprivoisent et se rejettent. Un contexte de guerre, de mort et de déchéance physique Continuer la lecture de « L’Odeur de la Mandarine » : subtil comme un parfum…