Cher Monsieur
Je suis un libéral, défenseur des idées que vous portez, et avant vous Monsieur Fillon.
J’ai récemment adhéré au Parti Républicain pour participer aux dernières élections et peser dans le scrutin. Mon candidat n’a hélas pas gagné, mais en bon démocrate, je suis sans états d’âme le président que le parti s’est donné. Vous avez donc mon plein soutien.
Dans le débat sur les retraites, je ne comprends pas les hésitations et les prudences de chaisières du LR. C’était une mesure qui figurait en top de liste du programme de M. Fillon, et après lui de Mme Pecresse. Toute autre attitude qu’un vote positif relèverait du déjugement et du calcul politique minable.
Surtout quand je lis dans le Figaro, les pressions personnelles que subissent les adhérents du oui, contraints de protéger leur famille ou de s’éclairer à la bougie sous les menaces de syndicats omnipuissants. Il est temps que LR redevienne le parti de combat qu’il a été, de Gaulle n’a lui jamais cédé à la pression.
Par conséquent, si votre parti n’apporte pas un soutien massif et sans ambiguïtés à la réforme, je ne me considérerais plus comme membre de votre famille. Pire, vous deviendriez, vous et tous les pleutres qui vous accompagnent, des ennemis à combattre.
J’espère ne pas en arriver là et que mon parti saura se ressaisir. Certes, la politique est noble, elle consiste surtout à maintenir le cap, y compris dans l’adversité et dans l’impopularité.
En vous remerciant de l’attention que vous avez prêté à mes propos, je vous prie d’agréer, Cher Monsieur, l’expression de ma haute considération