Quand on prend une place de cinéma avec Tom Cruise au générique, on sait que cela ne volera pas très haut ( eh bien si, cette fois ! ) et qu’il y aura de la baston et de l’adrénaline ( Oh oui !!! ). Top Gun, voilà bien du cinéma ricain à l’ancienne comme on l’aime, sans personnage de Marvel, ni super-pouvoirs, ni science-fiction de bazar. Pas besoin de cette débauche-là, nous reprenons un récit de 1986, époque où les personnages de cinéma restaient d’abord des hommes.
Trente cinq ans après, les héros sont fatigués ( Val Kimer à bout de souffle ), le temps a passé, sauf sur les traits de Tom Cruise, aussi « jeune premier » que dans la première édition. Comment fait-il ? Il déambule sa belle gueule d’aviateur fou avec toujours autant de charme et d’entrain. Et peut-être, un peu moins d’arrogance, car l’âge est aux States comme une maladie honteuse. Les jeunes coqs piaffant dans la basse-cour de l’école des pilotes sont sans pitié pour les « vieux machins ». C’est l’école de la testosterone, avec une fille, un black, un hispanique, et même un wasp horripilant d’arrogance. Toute la grande famille US est rassemblée. Ironie mise à part, le scénario est simpliste, mais laisse à l’histoire matière à se construire par des belles images de combat virtuel et de voltige à toute berzinc…
L’histoire d’amour est aussi là pour assaisonner le récit. Un vieux plat réchauffé, mais qui avec Jennifer Connelly ne pouvait pas tomber à côté de l’objectif poursuivi, à savoir nous charmer… Bref, c’est un film à l’ancienne, avec des héros qui transcendent l’écran, de l’action à gogo, de la vitesse et des faits d’arme impressionnants. On aime, on approuve, on adore… Surtout, l’ennemi n’est plus cité, même ses avions ne sont pas appelés autrement que par « aéronefs de cinquième génération ». C’est un combat contre les méchants, quels qu’ils soient. Ainsi on est sûr d’accroître l’audimat dans toutes les parties du monde. L’oncle Sam est le plus fort. C’est beau…