C’est à Saint Jean de Luz et uniquement là qu’on peut voir ses oeuvres… Dans une galerie basque affichant les couleurs, la galerie Hordago, du nom de l’équivalent français de l’ETA espagnole.
Mattin Laurent Partarrieu a plus de 70 ans, mais ses tableaux respirent la jeunesse. Ce sont des moments de vie, croqués avec gourmandise. Un peu de nostalgie quand même car tout évoque les années 50-60, soit ses années de jeunesse. Une France insouciante où on retrouve souvent le même personnage, un homme jeune au nez aquilin qui symbolise l’homme basque. Ou simplement l’auteur, tellement ces scènes de vie transposent les fantasmes masculins. Les filles y sont toujours belles, diablement sexy et plantureuses, et le regard de l’homme sur elles porte une étincelle égrillarde qui donne à ses toiles une pulsion de vie très touchante.
Les toiles de Partarrieu parlent aux hommes. Ce sont les oeuvres d’un homme qui fait un clin d’oeil complice aux autres membres de la gente masculine. Et c’est redoutablement efficace, comme cette scène de bicyclette ou cette image fantasmée du rugby mixte.
Alors bien sûr, si on vibre devant ces tableaux, on ne les achète guère. Les pulsions y sont trop visibles et les femmes sont moins sensibles à l’idée de coller à leurs murs les projections de leurs hommes. D’autant que le caractère « bande dessinée » et les couleurs vives de ces tableaux qui débordent de joie, ne se prêtent pas à tous les intérieurs. C’est bien dommage, car cette peinture-là prête à sourire.
Alors, si vous passez à St Jean de Luz, ne manquez pas une visite à la galerie Horgado. Vous y dégusterez des tranches de vie croustillantes, comme du bon pain chaud au miel. Et les images d’un Paris de carte postale vous donneront, à coup sûr, le sourire.
Allez encore quelques images pour la route…