Ils nous ont quittés en 2016. L’occasion de revenir sur les émotions qu’ils nous ont procurées.

Michael Cimino ( 1939-2016 ), le formidable réalisateur de « la Porte du Paradis », un western baroque avec ce bal en patins à roulettes totalement déroutant et visuellement superbe. Isabelle Hupert y est magnifique.

David Bowie ( 1947-2016 ), l’interprète inoubliable de « China Girl », l’album qu’en 1983 j’écoutais en boucle au Japon sur mon walkman flambant neuf. Etrangement la « fille de Chine » restera pour moi toujours associée au Japon.

Michel Galabru ( 1922-2016 ), à jamais l’adjudant Gerber des Gendarmes. C’était le comédien populaire par excellence qui a su nous faire rire. Mais il savait aussi faire l’acteur, notamment dans « le Juge et l’assassin » de Bertrand Tavernier où il était magistral.

Michel Delpech ( 1946-2016 ), le chanteur français de l’intime dont les chansons parlent à tout le monde. « Pour un flirt » a donné les mots au grand timide que j’étais dans mes jeunes années. « Chez Laurette », « le Chasseur », « le Loir et Cher » et plus tard « mon ami est ridicule » m’ont emballé par cette capacité unique à croquer la vie avec humour et tendresse.

Ettore Scola ( 1931-2016 ), un maître de la comédie  » à l’italienne », auteur de grands films dont « le Bal », un exercice virtuose où une salle de bal accueille danseurs et fêtards au fil des décennies. La fête d’hier et d’aujourd’hui. Un original voyage dans le temps.

Gene Wilder ( 1933-2016 ). Sa gueule ébouriffée et son regard de petit prince cherchant un mouton nous enchantaient, en particulier dans les films de Mel Brooks dont il était un grand complice.

Robert Vaughn ( 1932-2016 ) : le dernier des « 7 Mercenaires » en vie avait une classe folle. Toujours tiré à quatre épingles, il incarnait l’homme sûr de lui, Dans « Des agents très spéciaux » il était le héros d’une des premières série à succès.

Umberto Eco (1932-2016 ) : l’inoubliable auteur du « Nom de la Rose » restera à jamais dans nos mémoires.