« Je fais de mon mieux pour être heureuse, mais la mort rode autour de moi ». La vie de Dalida résumée en une phrase… Lisa Azuelos nous raconte l’histoire de cette chanteuse qui a marqué son époque et dont les chansons continuent de flotter dans l’air. L’histoire peu banale d’une grande égyptienne venue en France pour faire un carton dans la chanson.
L’histoire d’une femme, avant d’être une vedette. Une femme malheureuse qui aura vu les trois hommes de sa vie se suicider. Dalida est un monument de la chanson. Pourquoi ne pas voir ce nouveau biopic ?… Hélas les débuts sont laborieux. Très appliquée, la réalisatrice veut nous raconter un peu trop de sa vie. Elle utilise des flashbacks, en usant du fil directeur d’un nouveau psychiatre soucieux de rencontrer son entourage. Le film a du mal à prendre. Il y a un côté documentaire, c’est un peu plat…
Et puis, de manière inattendue, l’émotion perce… L’actrice Sveva Alviti se révèle une Dalida plus vraie que nature. Elle réussit à l’incarner d’une façon confondante. Bientôt on ne voit plus l’actrice, on suit la vraie Dalida. D’autant que les chansons nous mettent dans le liquide amniotique de l’époque. Et les paroles sont autant de cris de détresse de ce que fut sa triste vie. Cette femme qui souhaitait juste être aimée pour elle-même, est touchante quand elle réalise que son producteur d’époux ne voit en elle qu’une carrière. Un film à montrer à toutes les jeunes filles qui vibrent devant le strass et les paillettes. La notoriété rend seule. Atrocement seule…
Très bel hommage à Dalida, en tout cas, que ce film. Il réussit son coup par la grâce d’une jeune actrice mystifiante…