Quel bel été !… On ne pouvait rêver mieux. Août se termine sur une canicule qui nous a déjà fait oublier les inondations de juin. C’est le moment de faire le plein de Vitamine D, la vitamine du soleil. Pas d’excuses pour tous ceux qui affichent des teints en cachet d’aspirine.
Seuls les grands sportifs pourront justifier d’échapper au bronzage. Entre la coupe d’Europe de football, le Tour de France et les Jeux Olympiques, ils auront, il est vrai, beaucoup donné devant leur téléviseur.
Ce soleil tardif n’aura pas permis d’éviter des récoltes de blé désastreuses. Mais peut-être que la vigne va nous réserver une bonne surprise. Après le formidable millésime 2015, ce serait une grande nouvelle d’avoir un crû 2016 de qualité. Attendons quelques semaines pour nous faire une idée précise de la question.
Le soleil 2016 nous a permis aussi de découvrir le burkini, Gracieux et élégant sous sa débauche de tulle, il offre une alternative fantasmagorique aux tangas brésiliens que nous avons pu admirer pendant les compétitions féminines de beach-volley durant les JO. Une compétition qui fut, soit-dit en passant, un « must » de l’été et qui justifiait totalement un réveil en pleine nuit pour assister à l’événement.
L’été 2016 rentrera dans l’histoire aussi comme « l’année du homard ». Est-ce l’effet du réchauffement climatique ? Toujours est-il que jamais le roi des crustacés n’a autant fréquenté les côtes bretonnes et ne s’est offert aussi facilement aux pêcheurs impénitents. L’été fut donc gastronomique.
Contrairement à la chanson de Brigitte Bardot, coquillages et crustacés ne déplorent pas la perte de l’été. Mais un bel été comme celui-là restera dans les mémoires.