Je gère de l’argent, et donc suis fan de l’or. L’or est une valeur qui s’apprécie en elle-même, sans référence à une banque centrale, ni à des niveaux de taux. Elle est là depuis la nuit des temps, et sera encore là dans longtemps. Une valeur sûre et durable…
La course pour l’or est une activité humaine qui se poursuit invariablement, même quand des bitcoins essaient – sans succès – de faire diversion. Des Pharaons jusqu’à Albert Spaggiari, des pionniers du Klondike jusqu’aux arpenteurs contemporains avec leur poêle à frire, d’Harpagon à l’Oncle Picsou, du FMI jusqu’aux banques centrales, ils vénèrent tous le veau d’or, même s’ils s’en défendent. L’appât du gain, la valeur immuable du métal jaune, le caractère irrésistible de ce qui brille, et de ce qui fait briller les yeux des femmes, tels sont les moteurs collectifs de l’espèce humaine. Une matière première jouissive à exploiter pour un romancier.
Mes deux polars sont donc des histoires d’ors. Deux histoires différentes, à vingt années d’écart, mais dans la même région, et avec les mêmes personnages. La quête de l’or dans des mines hypothétiques ou dans le magot d’un fuyard maudit, offre un canevas réjouissant pour broder une poursuite haletante qui emportera le lecteur loin dans les montagnes ou dans les neiges éternelles. Car si la course derrière les lingots permet de découvrir des paysages majestueux aux éclats éblouissants de naturel, les certitudes peuvent bien être amenées à s’effriter au long du parcours : Et si la vraie richesse sur cette basse-terre se trouvait ailleurs ?
Profitez de l’été pour vous faire une opinion… L’été est une période propice pour laisser vagabonder son esprit dans le plumard ouaté qui vous offre sa douceur sans le tic tac horripilant d’un réveil. Lisez mes deux ors, « L’Or du Paradis » le premier roman dans la chronologie ( années 30 ), puis « L’Or du Maudit » ( années 50 ), tous deux disponibles sur le site des Editions AO.
Ils vous feront voyager, et ce n’est pas une promesse en l’air.