Joli anniversaire… Il y a déjà trois ans qu’il me prenait l’idée un jour de Noël de créer ce blog pour partager mes émotions.
Trois ans qui auront vu des centaines de messages, avec une régularité variable selon les saisons et selon l’envie d’écrire ou non.
Retroactivement, je suis assez content de la richesse de contenu de Calembredaines. Il m’arrive parfois de relire des anciens messages et je réalise que c’est un livre ouvert de tout ce qui m’a fait vibrer au cours de ces dernières années.
Les critiques de films en premier lieu car je reste un grand cinéphile, passionné et compréhensif pour les acteurs et les réalisateurs. Je suis le plus souvent assez indulgent car je sais à quel point il est difficile de créer. Aucun film ne mérite d’être abattu en flammes comme le font souvent avec méchanceté des apprentis critiques sur Allo-Cine. J’essaye toujours de trouver ce qui est bon dans un film, sachant que j’ai fait au préalable une sélection drastique des films que je vais voir, car je suis économe de mon temps et essaye d’aller voir seulement ce que je juge a priori intéressant. Je suis assez fier de quelques-unes de mes critiques : Mademoiselle de Joncquières, Coco, Amoureux de ma femme, Miss Sloane, le Fils de Jean, etc… Tous des films qui m’ont donné un réel plaisir de spectateur que j’ai essayé de retranscrire au mieux sur ce site.
Je relis aussi avec le sourire aux lèvres quelques messages politiques, en particulier ceux de 2017 lors de la campagne électorale des présidentielles. Une période que j’ai vécue intensément. Quelle passion parfois dans certains posts ! Mon compte-rendu du premier débat des présidentielles me fait toujours rire par la verve qu’il dégage. Et je relis aussi avec amusement mon « Petit manuel d’économie à l’attention d’électeurs déboussolés ».
Bref, je me suis bien amusé au cours de ces trois années. Vais-je réussir à maintenir la cadence ? L’avenir le dira… Ce qui est sûr, c’est que j’arrêterai quand je n’y trouverais plus d’excitation.
Ce qui m’attriste un peu, c’est le grand silence de mes lecteurs. Je n’ai pas eu de réponse à un de mes messages depuis plus d’un an. Le site autorise pourtant des échanges, des réactions, des commentaires… Rien de tout cela. Mes quelques lecteurs ne s’autorisent pas à le faire sur ce site, alors qu’ils le font plus facilement sur Facebook. Calembredaines est-il à ce point intimidant ?
Cette question en amène une autre. Quel est mon lectorat ? Qui vient voir et lire mes divagations littéraires sur ce site ? Certes, je vois le compteur des visites tourner, mais j’ai de nombreuses interrogations sans réponse. L’analyse offerte par Google Analytics montre des visiteurs issus pour moitié des Etats Unis ( ? ) En fait, des robots, ce qui donne une image très déshumanisée de la toile. En plus, mon site est victime d’un parasite américain, gênant mais sans danger, qui intervient lors du premier clic sur « Read More ». Je ne suis pas arrivé, jusque là, à m’en défaire… Foutus ricains !
Toujours selon Google Analytics, les sujets d’intérêt de mes visiteurs sont aléatoires, souvent les derniers messages postés, et parfois des plus anciens. Sans que la durée des visites n’augmente… Là encore, il y a des questionnements… Je pense, en fait, que mes visiteurs ne sont, au final, pas très nombreux. Il est vrai que la rédaction d’un blog est un exercice nombriliste un peu puéril. Une spécialité de l’époque réalisée par ceux ou celles qui pensent que leur avis a de l’importance pour le reste de la communauté des hommes. Est-ce vraiment le cas, objectivement ? Les chiffres de fréquentation de mon site m’incitent, quoi qu’il en soit, à la plus grande modestie.
J’en reviens à l’objectif premier de Calembredaines : trouver les bons mots pour exprimer mes émotions. C’est un exercice littéraire comme un autre, au-delà du caractère narcissique de ce carnet secret public. J’écris sur ce site d’abord pour moi. Tant pis si mes lecteurs ne trouvent pas de plaisir et d’envie à découvrir régulièrement Calembredaines.
Il y au moins des lecteurs qui trouveront, un moment ou un autre, de l’intérêt à ma prose : mes enfants et mes proches qui découvriront plus tard les états d’âme, de semaine en semaine, de leur père et ami. Certes, je n’écris pas, en premier lieu, pour cela. Mais je ne suis pas indifférent de laisser une trace dans l’histoire, que dis-je, plutôt dans la mémoire des miens. Qu’il me soit permis de leur faire un petit coucou amical à cette occasion…
En route pour une quatrième année que j’espère riche et fructueuse. Pour mon plus grand plaisir, et peut-être un peu pour le vôtre…
#fieredemonhomme !
Continue, surtout continue à nous régaler de ta plume
LM
Continue cher Bernard ! Même si je ne te lis pas régulièrement, j’y prends un réel plaisir. Tes articles sur les films notamment ont orienté pas mal de mes visites au cinéma de ma petite ville de banlieue, que je soutiens inconditionnellement en y allant chaque semaine. J’aime aussi beaucoup tes articles sur les expressions françaises oubliées. Bonne nouvelle année de « calembredaines » !