« Mission Impossible » à Paris, cela ne se loupe pas… Histoire de voir Tom Cruise dans mon environnement quotidien. Il utilise dans le film le parcours que je prends tous les matins vers mon bureau. Sauf que moi c’est en vélo, mais en lui en moto à 120 km/h. Y avait-il d’autres différences ? Cela valait bien un billet de cinéma….
Petite anecdote : pendant les bandes annonces de films précédant le film, je me disais que tous les films actuels étaient sur le même registre : de l’action sur-vitaminée, des explosions en tout genre, de la violence confite, des super-héros à la Marvel, bref du cinéma défouloir pour des fanas texans de la gâchette, ce qui n’est guère ma tasse de thé. Avant de réaliser que j’attendais un film en tous points comparable…
Moment de pure schizophrénie ? Je proteste, votre Honneur, « Mission Impossible » est une vieille franchise de la télévision. D’ailleurs, Fallout commence de manière classique avec un magnétophone à l’ancienne qui s’auto-détruit, ce n’est pas la preuve ? Et puis, même si le scénario est devenu un truc abscons où même le spectateur le plus attentif s’emmêle les pinceaux, tout reste parfaitement crédible. Ca swingue très fort; les scènes d’action sont les plus intenses du moment; les personnages ont certes perdu tout instinct naturel de survie, mais il n’y a pas de grosse sauterelle aux dents d’acier ou de monstrueux rhinocéros peroxydés qui s’interposent dans les combats.
MI -Fallout est un James Bond New Age avec un héros moins charismatique, mais entouré de Girls tout aussi enthousiasmantes ( mention spéciale pour Vanessa Kirby au rôle mystérieux et incompréhensible, mais à la plastique de rêve ). Alors, devant ce film, on redevient quelques minutes le petit garçon qui sous la pression du suspense, se recroquevillait dans son fauteuil et avait envie de distribuer des patates à tous les méchants. Une belle et délicieuse régression…
Assurément Mission Impossible, la série, retrouve du souffle avec ce nouvel opus. Cela promet une belle compétition avec James Bond, sans oublier Kingsman qui s’est interposé sur un registre un peu décalé. On n’a pas fini de savourer les films pan pan cul cul….