Une nouvelle franchise du cinéma d’action est née : Kingsman 2 confirme les promesses du 1 ! On n’avait plus vu cela depuis Jason Bourne… Honnêtement j’ai pris autant de plaisir à ce « Cercle d’Or » qu’au premier opus, même s’il n’y avait plus l’effet de surprise du ton décalé. Assurément la griffe de la marque !…
Kingsman 2 se renouvelle bien, tout en faisant des jolis clins d’oeil au premier numéro avec, en particulier une bagarre dans un bar qui rappelle quelque chose… Dans le même registre, il y a aussi l’exploitation identique du thème des addictions populaires : le téléphone mobile dans le premier, les drogues douces et dures dans le second. Kinsgman tisse sa trame en exploitant nos faiblesses, et le fait avec toujours ce petit ton de dérision qui rend le propos irrésistible. La lutte contre le mal se fait avec le sourire, sans la tension des sérieux James Bond. On n’imagine guère également 007 demander l’autorisation de sa dulcinée avant de coucher avec une de ses conquêtes ( ? )
Tout relève de la quasi blague, ce qui facilite des messages iconoclastes, du genre « la disparition de tous les drogués règlera définitivement le problème de la drogue »… Comment ne pas vibrer devant une telle parodie, d’autant que l’action est sans temps mort, les acteurs sont tous épatants et que les bagarres sont chorégraphiées comme des ballets. Sans oublier une dose d’humour très britannique. D’ailleurs, comme James Bond s’internationalise, Kingsman revendique plus que jamais sa british attitude.
Taron Egerton est un espion comme on les aime, au même titre que son mentor Colin Firth qui fait un comme-back épatant, à défaut d’être crédible. Voilà en tout cas une belle promesse pour l’avenir : un Kingsman tous les deux ou trois ans, ce qui permettra de comparer avec le dernier James Bond. Une promesse de cinéma totalement jouissif et une belle pluie de dollars pour la Century Fox. Le peuple ne demande pas mieux. Du pain et des jeux !….