Barry Seal, aviateur fou…

Le catalogue des sorties de la semaine était riche; par fatigue et besoin de distraction simple, j’ai choisi le dernier Tom Cruise. Mauvaise pioche !…

Les films issus d’histoire réelle ne valent pas toujours une bonne fiction, surtout quand la mise en scène est plate et s’accroche aux événements avec la lourdeur d’un pachyderme. Il faut en effet bien vingt minutes pour camper l’histoire. Tom Cruise a beau se démener et sulfater son public d’un sourire ultra brite, il n’arrive jamais vraiment à faire décoller l’attention du spectateur. Et l’humour est à la cave, avec des blagues du genre du type qui creuse un trou dans son jardin pour enterrer un sac de billets, et qui trouve un vieux sac tout aussi rempli de billets verts.

Alors, certes, il y a des beaux zincs, des images aériennes sympa, un minimum d’action déjà en partie dans la bande annonce. Mais tout cela est triste. On n’avait pas besoin de ce film pour savoir que la CIA était prête à toutes les compromissions au service d’un pouvoir politique dévoyé. Reste un film qui se veut trépidant, une jolie blonde qui joue bien l’épouse soumise et inquiète, et notre acteur scientologue qui continue à jouer de son charme.

C’est peu pour maintenir l’attention. Je vous conseille ce film un dimanche soir à la maison, pour la séance de 22 h 30, quand vous commencez à piquer du nez. Si vous loupez quelques scènes, vous suivrez toujours l’histoire. C’est cela qui est bien dans le cinéma commercial à la Cruise…