Gilets Jaunes, baromètre de nos égarements…

Comme beaucoup d’habitants des villes, je ne suis pas en phase avec le mouvement des gilets jaunes. Cette exacerbation des tensions pour quelques centimes de plus sur le litre de l’essence me paraît absurde. Je trouve aussi critiquable de bloquer toute l’économie du pays, et ainsi d’affaiblir les rouages de l’activité industrielle et des services qui sont seuls susceptibles de nous tirer d’affaire. Il y a là une nouvelle manifestation de l’anti-capitalisme rampant dont la France est le principal porte-étendard dans le monde occidental. Des gens qui ne comprennent rien de l’économie, s’en sentent exclus, et par conséquent, n’ont de cesse de scier les racines du système… Qu’est-ce que leur apportera d’abattre le chêne déjà fragile de notre économie ? Nul ne le sait…

Pourtant, il y a une chose qui me touche chez les Gilets Jaunes. Continuer la lecture de Gilets Jaunes, baromètre de nos égarements…

Laurie Peret : une fille déjantée…

Le délire est un registre très compliqué en humour. Emmener les spectateurs dans un univers déjanté est un pari risqué car il y a de grandes chances que vous en laissiez quelques uns au bord de la route. Ou qu’ils restent hermétiques à votre façon de sortir des sentiers battus. Bref, la probabilité de susciter l’unanimité n’est pas acquise.

Il n’y a guère que Dany Boon dans son sketch du « Kway », ou Albert Dupontel dans quelques unes de ses réalisations ( notamment le brillant « Neuf mois ferme » ) qui y sont arrivés. Sans parler du mythique « Delicatessen » de Jean Pierre Jeunet.

Autant dire que Laurie Peret, nouvelle venue sur la scène, s’attaque à un genre difficile. Continuer la lecture de Laurie Peret : une fille déjantée…

« Bohemian Rhapsody » : sublissime…

Le titre « Bohemian Rhapsody » dans l’album des Queen « A Night at the Opera », sorti en 1975, est un morceau étrange. Un Opéra à lui tout seul, qui revendique une affiliation avec la musique classique, tout en étant d’une modernité incroyable. Ce morceau a mis Freedy Mercury sur orbite. Ce fut le début d’une trajectoire dans les étoiles d’un chanteur déjanté élu meilleur rocker du siècle. Avant Elvis…

Il y avait matière à faire le meilleur des biopics. D’autant que l’homme a été très secret toute sa vie, sur ses origines comme sur sa fin de vie, marquée par le sida.

C’est une réussite totale. Continuer la lecture de « Bohemian Rhapsody » : sublissime…

Mort (d’un amour) à Venise

On savait depuis Lucchino Visconti que Venise n’était pas uniquement la ville des amoureux, et pouvait être aussi la ville nostalgique des amours contrariées. Laurence Vivares, pour son premier roman, exploite cette même veine avec « le vie a parfois un goût de ristretto ». L’histoire de Lucie, honteusement plaquée par son compagnon, qui se réfugie seule dans la ville de l’amour pour oublier son chagrin et exorciser une relation qui la possède encore.

Intimiste, ce livre l’est assurément. C’est surtout un exercice délicat où une femme s’abandonne à l’influence de Venise, tout en luttant contre un passé proche qui lui fait mal. Un roman très léger où il ne se passe pas grand chose, sinon le cheminement psychologique de l’héroïne. Une femme dynamique Continuer la lecture de Mort (d’un amour) à Venise