Ce qui est bien pendant les vacances, c’est qu’on fait des choses qu’on ne fait pas d’ordinaire. Comme lire un polar, vite fait, bien fait, sous le parasol au bord de la piscine. Laisser vagabonder son esprit dans des pages futiles qu’on oubliera, sitôt le bouquin refermé. Le polar de vacances est fait pour cela…
Sauf que Michel Bussi, c’est un peu plus que cela. C’est un mécanicien du polar, un maître incontesté de l’histoire captivante. Capturante, pourrait-on même dire… Ouvrir un de ses livres c’est comme prendre place dans une Formule 1 pour une course endiablée contre le temps. Plus rien ne comptera, sinon de finir la course. Franchir le drapeau à damier du mot « fin ».
J’ai découvert ce livre par hasard. Le résultat d’une rencontre à la journée du Livre de Talloires avec Antoine de Meaux. Un jeune écrivain qui a écrit un roman sur un siècle qui n’est pas le sien, c’est toujours intrigant. En plus, « le Fleuve Guillotine » parle des années sombres de la Révolution française, avec ces deux années charnières que furent 1792 et 1793. J’ai acheté le livre par curiosité…
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que le principal personnage du livre est la ville de Lyon, ma bonne ville natale qui connut à l’été 1793 des événements tragiques avec le siège de la ville pendant pendant neuf semaines par les troupes jacobines de la Convention. Continuer la lecture de « Le Fleuve Guillotine » : Lyon ville martyre→
C’est un sacré pavé à lire… Mais cela vaut mieux que tous les « Games of Thrones » !
Un historien britannique nous raconte l’histoire de la dynastie Plantagenêt qui fut à la base de la création de l’Angleterre. Et quelle histoire !… Le Moyen Age est une période passionnante, d’une richesse infinie avec des destins à peine croyables. Notamment celui d’Alienor d’Aquitaine, mariée au Roi de France Louis VII, qui après avoir divorcé ( on parlait alors de répudiation ) va épouser, en secondes noces, le Roi d’Angleterre Henri II. Le premier roi Plantagenêt, qui s’appelait ainsi car son père Geoffroy aimait à porter une fleur jaune dans les cheveux, un genêt ( planta genista en latin ). Les deux époux sont réunis pour l’éternité à Fontevraud où l’on peut voir deux gisants magnifiques.
En 2011 une comète était passée dans le ciel de l’édition avec « Rien ne s’oppose à la Nuit » ( Edition Jean Claude Lattes ). J’ai assisté à ce spectacle prodigieux en acquérant le livre. Ce fut une révélation !… J’ai été très touché par ce qui s’apparente au plus bel hommage qu’un enfant puisse faire à sa mère. Sans doute le livre le plus intimiste et le plus authentique jamais écrit. C’était splendide. Finement ciselé dans une écriture de dentelle, un travail qui forçait le respect par l’analyse psychologique qu’il révélait. Delphine de Vigan s’était fait mal à raconter sa famille. On imaginait à quel point cela avait pu être douloureux d’explorer le passé, en quête d’informations sur l’auteur de ses jours, une personne au destin tragique qui se révélait finalement plus méconnue qu’elle ne l’aurait souhaité. Le déballage était impudique, mais d’une puissance narrative bluffante. D’ailleurs, pour rester dans l’histoire au-delà du livre, Continuer la lecture de Delphine: ta réalité me bluffe…→
Connaissez-vous Edouard Tetreau ? Sans doute pas comme la majorité des Français. Mais ce financier de 45 ans est une célébrité dans le monde de la Finance de Marché. Un garçon étonnant… En mars 2000, il a prévu la chute des valeurs internet. En mai 2006, il a annoncé – avec un peu d’avance – une correction inévitable, suite aux égarements des sub-primes de la finance américaine. Mais surtout, son fait de gloire remonte en mars 2002 Continuer la lecture de Edouard, sublime as usual…→
Comment raconter « La Nuit de Feu » ? Ce livre est le récit autobiographique d’une expérience. Une expérience personnelle qui a façonné la personnalité de l’auteur, alors qu’il était jeune adulte. Une aventure forte, de celles pour lesquelles plus rien n’est comme avant…
Schmitt fait, en effet, dans ce livre le récit de sa rencontre avec Dieu. Pas moins que cela !… Il est vrai que Schmitt n’en est pas à son premier coup d’audace. Dans son livre « L’évangile selon Pilate », paru en 2000, il racontait la vie de Jésus à la première personne du singulier. Mieux ne vaut pas se rater quand on prend un pari aussi radical. Il l’avait pourtant gagné haut la main…