Archives de catégorie : Actualité

Sus aux butors !…

L’affaire Weinstein provoque un raz-de-marée incroyable dans notre société. C’était comme si une digue avait cédé, la digue de l’omerta et de la honte. Les femmes se mettent à parler, à dénoncer, à montrer du doigt les hommes aux pratiques indignes. Le harcèlement sexuel est partout, et on voit tomber comme au champ de foire les têtes d’un acteur, d’un homme de radio, d’un producteur, sans parler d’hommes politiques qui avaient déjà suscité l’opprobre pour leur tyrannie auprès de leurs collaboratrices.

On savait que le monde des starlettes était celui des faveurs sexuelles monnayées. C’est un choc de découvrir qu’une star mondiale comme Juliette Binoche a expérimenté des pressions similaires, sans vraiment découvrir si elle y a cédé ou non. Le monde des médias est-il si pourri ? Continuer la lecture de Sus aux butors !…

Quand le théâtre fait hurler… de peur !

« La Dame blanche », voilà assurément un joli moment de théâtre. Un spectacle qui sort de l’ordinaire, puisqu’il se place dans le registre inhabituel au théâtre de l’épouvante. Le spectacle vivant peut-il faire peur aussi bien que le cinéma ? Bien sûr que non, mais il peut tout au moins y prétendre avec un certain bonheur, à l’image de cette Dame Blanche.

Et quand les moyens techniques prêtent leur concours, ma foi, on peut se laisser prendre. D’ailleurs, c’est sans doute la première fois que le théâtre de la Renaissance a connu des cris aigus de femmes surprises par la présence de spectres au milieu des spectateurs qui s’installent. Le théâtre se remplit donc dans une mêlée incroyable, avec des cris, des hurlements sauvages et des mouvements de foule et c’est déjà en soi un spectacle. Pour mieux profiter de la chose, Continuer la lecture de Quand le théâtre fait hurler… de peur !

Le délicieux jardin des Hansen…

Le Musée Jacquemart-André fait fort, une nouvelle fois !!!…  Son exposition temporaire de la collection particulière de Wilhelm Hansen est somptueuse. Cet esthète ( 1868-1936 ), riche assureur danois, constitua en l’espace de deux ans, durant la guerre, une collection d’Impressionnistes d’une richesse inouïe. Cet homme chanceux ambitionnait, en effet, d’avoir au moins une douzaine de toiles de chacun des plus grands peintres français de la fin du XIXème siècle. Objectif qu’il ne réussit pas à atteindre totalement, mais qui fit de sa collection particulière une des plus belles rassemblées par un seul homme.

Même s’il dût revendre une partie de ses toiles du fait d’un revers de fortune, Wilhelm Hansen confia tous ses trésors à un musée danois, le musée Ordrupgaard qui nous fait l’honneur de présenter à Paris une partie de sa riche collection. Ne loupez pas l’événement !…

Voilà quelques images de cette belle visite Continuer la lecture de Le délicieux jardin des Hansen…

Le Royaume du Grand Paul…

C’est la caverne d’Ali Baba de la bonne chère. Le temple du goût, de la gourmandise et des émotions culinaires…

La visite des Halles de Lyon est sans doute le meilleur moment d’un retour dans ma ville natale. Tout a été fait pour que vous y soyez bien. Les étalages sont un régal pour les yeux; les produits respirent la santé et la fraicheur; les dégustations sont nombreuses; des petits coins de restauration permettent de céder à l’appel des huîtres, des viandes, des jambons Serrano, des fruits de mer ou de toutes autres envies qu’il vous plairait d’assouvir sur l’heure. Les fruits vous aguichent aussi sûrement que les pâtisseries, ou le coulant St Félicien de la Mère Richard.  Vous êtes là pour émoustiller vos sens, papilles en apesanteur, truffe au vent, toucher qui vous fourmille, oeil en pâmoison.

Nulle part je ne me sens aussi bien que dans les Halles de Lyon. Continuer la lecture de Le Royaume du Grand Paul…

Voyage à la source d’un fleuve…

            « Un baiser, mais à tout prendre, qu’est-ce ?

« Un serment fait d’un peu plus près, une promesse

Plus précise, un aveu qui veut se confirmer,

Un point rose qu’on met sur le i du verbe aimer;

C’est un secret qui prend la bouche pour oreille,

Un instant d’infini qui fait un bruit d’abeille,

Une communion ayant un goût de fleur,

Une façon d’un peu se respirer le coeur,

Et d’un peu se goûter, au bord des lèvres, l’âme ! » Continuer la lecture de Voyage à la source d’un fleuve…

Un baiser qui ne laisse pas de marbre…

Rodin au Grand Palais… C’est le centenaire de sa mort ( il est mort en 1917 à 67 ans ) qui aura provoqué la traversée de la Seine de l’artiste et de ses oeuvres.

On croît bien connaître l’artiste car l’hôtel Biron de la rue de Varenne est proche. Mais le conservateur de cette belle exposition au Grand Palais a réussi à rassembler des oeuvres venant de la France et de l’étranger. C’est une très belle rétrospective de l’oeuvre du plus célèbre sculpteur mondial. Un bel hommage à un artiste en avance sur son temps, dont j’ai découvert qu’il avait été vivement décrié de son vivant.

C’est donc une aventure que de découvrir avec une conférencière passionnée ce qui faisait d’Auguste Rodin un précurseur mal compris de ses contemporains. Continuer la lecture de Un baiser qui ne laisse pas de marbre…

Décharge électrique bien raide…

Cela faisait plusieurs mois qu’il me tannait le cuir pour que j’admette que l’avenir est dans l’électrique. Il avait lu le livre du fondateur et avait été emballé. Il me reprochait de ne pas avoir acheté l’action. Il voulait me convaincre pour que j’ouvre les yeux sur le plus grand défricheur du futur…

Ainsi, c’est sous la pression insistante de mon fils Paul que j’ai accepté de me rendre à un essai de la nouvelle Tesla, le Modèle X. Vincent, mon autre garçon, était du voyage, car le virus des belles bagnoles est un atavisme familial.

Nous voilà partis tous les trois du côté du Chesnay dans notre petite DS3 Essence pour aller essayer un modèle qui, toutes options comprises, coûte la bagatelle de 195.000 EUR. Folie furieuse ? Continuer la lecture de Décharge électrique bien raide…

DBV Technologies : dans les starting blocks !

Les allergies alimentaires peuvent vite être un enfer. Notamment chez les jeunes enfants… Je me souviens d’un membre proche de mon entourage scrutant les étiquettes, à chaque supermarché, pour trouver ou non des traces d’arachide. Sa fille était allergique aux arachides et aux cacahuètes, et le combat contre ce mal insidieux était un combat de tous les instants.

Les chocs allergiques peuvent être brutaux. Et il ne reste qu’une piqûre d’adrénaline pour essayer de reprendre le contrôle de la situation. On imagine donc l’autre stress consistant, après les étiquettes des produits de consommation courante, à penser à jamais se départir de la trousse d’urgence, avec l’adrénaline. Une condition de survie, hélas… Oui assurément, le terrain allergique est un terrain miné où l’on n’avance qu’avec précaution…

Ce stress maximal va bientôt être de l’histoire ancienne, grâce à DBV Technologies. Continuer la lecture de DBV Technologies : dans les starting blocks !

Sur le Pont des Arts…

Quelle belle fête de la musique !… Sans doute la meilleure de toutes. A vrai dire, je n’ai pas souvenir d’être jamais descendu dans la rue pour profiter des feux de la St Jean et des musicos improvisés du solstice d’été.

Mais 2017 est une année spéciale. Je fais partie d’une chorale… Une chorale de 17 filles et 2 gars qui ont répété toute l’année pour un concert qui a eu lieu fin mai. Mais chanter dans la rue est une autre paire de manches. Le piano ne peut nous accompagner. Et les courages s’émoussent vite devant le grand public qui n’est pas gagné d’avance à notre cause.

Nous partîmes donc vingt avec la prof, et nous nous vîmes quatre, en arrivant au port. Mais nous n’en avions cure car, dans notre prévoyance légendaire, Continuer la lecture de Sur le Pont des Arts…

Chorale débridée…

Ils étaient 15 en scène : treize filles et deux gars pour leur spectacle de fin d’année. Tous en wax et en boubous africains pour leur récital qui visait à faire voyager les spectateurs…

Au menu : Charles Aznavour et son invitation au voyage « Emmenez-moi »; Mozart et son alphabet qui invite à se balader dans les mots; Michel Fugain et sa « Fête » qui, avec l’entrain de son Big Bazar, entraîne très loin dans l’envie de se lâcher et de célébrer l’instant; une balade cosaque en russe qui donne des envies d’être polyglotte pour bercer son enfant le plus joliment du monde; Beau Dommage et sa poétique « complainte du phoque », aux accents québécois désopilants;  Johnny enfin, autour de son ténébreux « Tennessee » qui est une ode à l’Amérique éternelle.

Sans oublier Continuer la lecture de Chorale débridée…

Rochetaillée : un musée hors du temps…

Rochetaillée est le musée le plus délicieusement rétro pour les passionnés d’automobiles. Je n’y étais pas retourné depuis 1971, et je l’ai retrouvé dans son jus, conforme à mon souvenir. Presque rien n’avait changé. Les affiches sont totalement vintage, de même que le ticket d’accès bicolore qui n’a certainement pas changé depuis les années 60.

Depuis la mort en 2005 de son fondateur, Henri Malartre, le musée est passé dans le giron de la ville de Lyon. La ville entretient le mythe, mais ne fait aucun investissement de mise en valeur, ni d’élargissement des collections. Tout a l’air figé, ossifié. C’est au demeurant assez pratique pour l’ex-Lyonnais souhaitant y retrouver ses émotions d’enfant. Cette visite a donc été un retour dans les années 70.

Mais, au delà de mon cas personnel, pas étonnant que la fréquentation soit passée, en quelques années, de 150.000 visiteurs à 30.000. Rochetaillée est devenu un musée confidentiel. Je l’ai visité tout seul, sans rencontrer un seul visiteur, un dimanche ensoleillé de mai. Le gardien à qui j’exprimais mon étonnement, m’a dit que le soleil était là, et que les gens préféraient rester dehors, et divertir leurs enfants au Parc Walibi ( ? ). Nouvelle marque de désintérêt des Français pour l’industrie automobile ?

Qu’importe ! L’auto, grande ou petite fera toujours rêver… Et passer à côté de ce beau musée relève de la faute de goût… Voilà d’ailleurs un petit camaïeu de mes émotions de grand enfant… Continuer la lecture de Rochetaillée : un musée hors du temps…

L’Hôtel de la Plage

Pas un bout de côte sans un hôtel de la plage… Le nom est aussi répandu que le sable sur le littoral. Hossegor, Royans, Dinard, Cap Ferret, Biarritz, Arcachon, Douarnenez et j’en passe, se flattent d’avoir le meilleur hôtel de la plage. Sans parler de celui de Locquirec dans le Nord Finistère qui a servi de décor au film du même nom.

S’il faut choisir, mon choix est fait depuis déjà quelques années : l’Hôtel de la plage de St Jean de Luz. Continuer la lecture de L’Hôtel de la Plage

Un peintre qui fait sourire…

C’est à Saint Jean de Luz et uniquement là qu’on peut voir ses oeuvres… Dans une galerie basque affichant les couleurs, la galerie Hordago, du nom de l’équivalent français de l’ETA espagnole.

Mattin Laurent Partarrieu a plus de 70 ans, mais ses tableaux respirent la jeunesse. Ce sont des moments de vie, croqués avec gourmandise. Un peu de nostalgie quand même car tout évoque les années 50-60, soit ses années de jeunesse. Une France insouciante où on retrouve souvent le même personnage, un homme jeune au nez aquilin qui symbolise l’homme basque. Ou simplement l’auteur, tellement ces scènes de vie transposent les fantasmes masculins. Continuer la lecture de Un peintre qui fait sourire…

Coquettes en folie

« Les Coquettes » sont un trio de filles ravageur qui emporte tout sur son passage. Trois filles qui chantent et font tout de suite penser aux Andrews Sisters par leur dynamisme et l’entrain de leurs chansons.

Il y a Lola, la plantureuse qui chante divinement bien, Marie la pétillante au minois farceur, et Juliette la bombe blonde qui ne fait rien mieux que séduire… Ces filles nous font un show musical, plein de pep’s avec des chansons à leur sauce qui sont des petits bijoux d’humour. Notamment des chansonnettes enfantines qui émaillent tout le spectacle sur des sujets osés. Une bonne partie de rigolade…

Quelques chansons émergent du lot, notamment leur cri d’amour à leurs louboutins ou la déclaration enflammée Continuer la lecture de Coquettes en folie

Belle auto et jolies pépés

Le Show Room DS de la rue François 1er est un régal pour les yeux… Ils ont mis en exposition une très rare DS 21 Cabrio Chapron, la voiture qui me fait le plus rêver parmi les anciennes. Rouge vif carmin, cuir clair odorant, chromes rutilants… C’est la quintessence du bon goût français, avec une voiture d’exception qui donne des envies d’évasion. Echarpe au vent, front au soleil, Panama vissé sur le crâne, on se voit bien partir vers la côte normande en charmante compagnie pour aller faire chabadabada sur la plage. Une route buissonnière par les innombrables veines jaunes de la carte Michelin, avec la sérénité d’un maharadja sur le tapis volant de la souveraine suspension hydraulique.

Avec un tel carrosse, votre compagne de virée aurait nécessairement la tête de Catherine Deneuve. Ou mieux Françoise Dorléac… Continuer la lecture de Belle auto et jolies pépés

Bretagne, pays de cocagne

Quelque part sur le chemin côtier entre Port Manech et Rospico, un moment de grande sérénité, seuls face à l’océan…  Une mer d’huile, un ciel de traîne, pas le moindre souffle de vent; là-bas au loin, quelques petits optimistes encalminés… Le soleil darde sous les nuages, et donne une superbe luminosité que les genêts en fleur exacerbent. Un moment volé au temps, comme la Bretagne sait nous en réserver. Un moment de bonheur, simple et brut dans son expression.

La Bretagne, c’est mon petit coin de paradis… Continuer la lecture de Bretagne, pays de cocagne

Voyage chez le concessionnaire

C’est toujours un peu magique d’aller acheter une nouvelle voiture ! Je retrouve des émotions de gosse, quand j’étais fou de petites voitures, et que mes parents me récompensaient d’être un enfant sage par l’achat d’un nouveau modèle de petite voiture Norev ( nom inversé de la famille lyonnaise Veron, fondatrice de Majorette ). Par un amusant concours de circonstances, quelques années plus tard, en 1984, j’apportais mon soutien à son dirigeant Emile Veron dans sa fugace aventure politique. Cet homme s’était lancé dans l’arène politique pour protester – déjà ! – de l’incompétence de la classe politique à légiférer le monde de l’entreprise dont elle ne connaissait rien.  Mais dans la France mitterrandienne, tout de noir et blanc, c’était hélas une cause perdue.

Revenons à l’automobile… En fait, je ne venais pas changer mon véhicule ( ma 508 tourne comme une horloge et me donne toute satisfaction ), mais j’accompagnais un proche, tenté par la dernière 3008.

Je l’avais déjà constaté au Salon de l’Auto de cet automne, Continuer la lecture de Voyage chez le concessionnaire